1. J'ai pas le droit de parler de lui sur mon blog.
J'ai promis. Donc, ce n'est pas de lui que je parle, mais de moi, rien que moi, qui m'auto-congratule quand je le regarde, lui.
2. J'ai pas le droit de lui prodiguer mes petits conseils avisés pour la préparation de la fête (même pas un tout, tout petit).
Je suis sûre que, quand il a proposé à ses 30 camarades de classe d'organiser la fête de fin de lycée à la maison (pendant notre absence), il n'a pas une seconde douté que ses parents seraient d'accord, ni craint de ne pouvoir faire face. Mais il a dû penser "il n'y a qu'un seul problème dans cette affaire, c'est d'empêcher la rédactrice de Organiser fêtes (moi) de s'en mêler".
3. J'ai même pas eu droit de partager le "debriefing".
Pourtant, il n'y a rien que j'aime autant, épiloguer sans fin sur tout ce qui s'est passé au cours d'une fête. J'en suis même venue à interroger une lectrice de notre forum qui sortait tout juste d'une grande réunion familiale et s'est prêtée volontiers au jeu. Faut croire que je n'étais pas sa mère. Chez moi, deux jours après la fête, je n'ai que des pauvres indices, des bouquets de fleurs sur la table, des restes de pastèque et une bouteille d'Orangina dans le frigo. Devoir me contenter d'un "tout s'est très bien passé, maman" sans appel, coupant court à mes autres questions est le prix à payer de l'immense fierté d'avoir un fils infiniment responsable et farouchement indépendant.
La rançon du succès, en quelque sorte.
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